mercredi 28 février 2018

13-Boujdour à Dakhla

Lundi 26 Février: De BOUJDOUR au village de pêcheurs OUED KRAA.

La Nationale 1 longe la côte. Rectiligne, monotone, en travaux, sans traverser aucun village. Rarement une piste permet de descendre au niveau de la mer. 
Quand l'occasion s'en présente, Franklin ne résiste pas. Il aime tout simplement aller à la plage ! 
Nous y faisons un long arrêt en fin de matinée, prolongé par le repas de midi. 
Et la route reprend, monotone. On avale les km. 
Puis le paysage devient plus varié et un panneau indique sur notre droite une petite route qui mène au village de pêcheurs Oued Kraa. 
Nous y allons bien sûr, et à l'arrivée c'est un gros coup de cœur pour Sylvie. C'est décidé, nous n'irons pas plus loin aujourd'hui !

Photos: click sur le lien :  Boujdour-Oued Kraa


Vidéo : Village des pêcheurs
Oued Kraa





Mardi 27 Février: De L'OUED KRAA à DAKHLA.

Avant de quitter notre bivouac, nous restons un moment à regarder les grosses vagues s'échouer sur la plage. Un petit tour ensuite à l'embouchure de l'oued Kraa. L'endroit est très sauvage et beau, mais l'oued est à sec. 

Par contre il y a là une station de pompage qui intrigue René. 
Renseignements pris auprès du gardien saharoui, qui nous offre le thé, nous apprenons que l’on pompe en fait de l'eau de mer, qui sert aux chantiers de la réfection de la route qui mène à Dakhla.

Nous quittons enfin ce coin que nous avons beaucoup aimé dans le milieu de la matinée. 

La Nationale 1 est toujours aussi monotone et rectiligne. Les chantiers sont nombreux. 
Il s'est produit un accident spectaculaire avec le renversement d'un camion. Le pauvre chauffeur a-t'il survécu ?

Arrêt repas de midi au bord de la route. 

Arrivée à DAKHLA en début d'après-midi. Les environs de la ville sont magnifiques. Belles couleurs du désert, très belle baie. On est surpris par la quantité de kitesurfs. C'est la spécialité du coin !

Arrêt au parc à huîtres dans la Baie de Dakhla. On y découvre un restaurant qui nous fait bien envie. Ce ne sera pas pour ce midi, car nous avons déjeuné. Mais on retient l'adresse pour demain !

Tour de ville dans tous les sens avec Franklin, c'est une ville animée, pas trop touristique et qui ne nous donne pas envie de la parcourir davantage à pied. 

Nous sommes surtout séduits par ses alentours, que nous parcourrons demain.
Nous ressortons et allons nous poser le long de la côte près de l'océan pour le bivouac.

Il était temps de se poser, le soleil se couche.

Photos: click sur le lien : vers Dakhla


12-Tarfaya à Boujdour

Samedi 24 Février: De TARFAYA à FOUM EL OUED.

Soleil ce matin. Quelques photos sur notre lieu de bivouac. La commune est en train d'aménager le promenoir du bord de mer. Très belle infrastructure, le résultat sera très sympa. Tant mieux pour la population et cela devrait attirer les touristes. 

Puis route vers le Sud. Arrêt sur le site de l'épave du ferry Armas. Le temps se gâte. 
Arrêt pour le repas de midi près d'un point d'eau au milieu de nulle part. Le temps du repas la météo s'arrange.
Route rectiligne, bordée de dunettes qui envahissent la chaussée.
 
Arrivée dans l'après-midi à FOUM EL OUED. Nous longeons la côte jusque El MARSA. C'est une ville portuaire et industrielle, où l'on travaille et qui grandit vite au vu des quartiers en construction. 
Peu de charme, mais des travaux d'embellissement avec comme ailleurs des plantations de dizaines de palmiers.

Nous revenons à FOUM EL OUED. Arrêt en cours de route le long de la côte. Encore une épave. 
René est intrigué par l'alignement des bâtiments blancs tous semblables le long de la mer, s'arrête et va voir. 
Renseignements pris ( accueil charmant, on lui offre le thé !), il s'avère que ce sont des postes de pompage d'eau douce à 100m de profondeur, et il y en aurait 70... le long de la côte, qui alimentent la ville de Laâyoune !

FOUM EL OUED nous accueille avec sa porte monumentale. C'est une station qui se veut coquette et tournée vers le tourisme. Sa grande plage attire, paraît-il, les surfeurs en été. 
Nous nous stationnons en bord de mer sur l'aire de bivouac pour la nuit. 

Photos: click sur le lien : TARFAYA à FOUM EL OUED


Dimanche 25 Février: de FOUM EL OUED à LAÂYOUNE, puis BOUJDOUR.

Nous partons ce matin visiter LAÂYOUNE, capitale du Sahara Occidental où nous nous trouvons. La route est envahie de sable, il menace aussi la ville...

Surprise à notre arrivée de trouver une ville moderne et coquette au milieu d'une immense région désertique. 
Ça vit, ça grouille. Des travaux pharaoniques pour rendre la ville belle, des centaines et des centaines de palmiers ont été plantés, des espaces verts et des espaces de loisirs ont été aménagés. 
Contraste entre les quartiers récents et modernes et les quartiers anciens plus modestes, mais plus pittoresques.
Comme nous sommes dimanche, à midi c'est resto.

Puis 190 km, tout droit vers BOUJDOUR. Route monotone, balayée par le vent et par le sable. La route est bâtie sur un plateau, et longe l'océan. Parfois d'impressionnantes dépressions en contrebas, et tout le long de modestes cabanes de pêcheurs.

Arrivée à BOUJDOUR dans l'après-midi. Là aussi une ville qui semble grandir vite. Là aussi de récentes plantations de palmiers. Le bord de mer face à la ville est en ce moment inaccessible car c'est un immense chantier pour aménager un grand promenoir.
Nous allons sur la corniche. Les familles se promènent et viennent voir l'océan déchaîné à cet endroit. Les vagues ont même réussi à emporter une partie de la digue !
Nous optons pour un bivouac à la sortie de la ville face à l'océan. Nous sommes devant la caserne des militaires, le vigile est bien sympathique et nous sommes sous bonne garde !

Photos: click sur le lien :  LAÂYOUNE-BOUJDOUR


samedi 24 février 2018

11-Les environs de Tarfaya

22 Février: Les dunes chantantes de Tarfaya.

Depuis le plateau de notre bivouac nous avons ce matin une vue XXL sur un immense paysage. Au fond, l'océan, devant nous à nos pieds, la plaine, et dans cette plaine, au loin, les dunes chantantes.
Elles nous font rêver, ces dunes. Franklin nous mène doucement en bas par la "piste" chaotique. Nous traversons une immense étendue de petits buissons épineux. Des nomades sont installés là avec leur famille dans des tentes de fortune et font paître leurs troupeaux de moutons et de chèvres. Rene s'arrête pour donner une nouvelle fois des vêtements. 
Et puis, nous arrivons à ces fameuses dunes. On n'attend pas pour gravir la première sur notre passage, et...

...nous faisons chanter la dune !

Vidéo de la dune qui chante :



Oui, ça marche !  Ça n'est pas un mythe ! Ce n'est pas un chant particulièrement mélodieux, mais un son grave, avec des intensités différentes dès que l'on provoque une petite avalanche. Et ça surprend. 
Nous y passons un long moment. Le sable est chaud, c'est très agréable.

Nous quittons enfin l'endroit pour aller nous installer dans le Parc National  KHNIFISS, au bord de la lagune Naïla afin d'y bivouaquer sur une aire prévue à cet effet.

Photos: click sur le lien :  Dunes chantantes


23 Février: La sublime lagune NAÏLA.

Temps splendide ce matin. Depuis nos fenêtres nous découvrons les belles couleurs de la lagune sous le soleil. Pas question de quitter cet endroit ! Nous allons marcher sur quelques kilomètres le long de son rivage, totalement sous le charme.
Retour au camion pour un repas de midi tardif. Après-midi de farniente. 

Nous quittons enfin le coin, car nous n'avons plus de pain, ni de fruits et légumes frais. Et on dirait tout d'un coup que le temps se gâte.
Route rectiligne jusque TARFAYA. Des marais salants, des dunettes qui viennent chatouiller la chaussée, mais une route monotone.
Après nos achats alimentaires nous restons en ville et nous nous stationnons en bord de plage, le long du promenoir pour y passer la nuit. 

Photos: click sur le lien : Lagune Naïla

jeudi 22 février 2018

10-Bouizakarne,Tan-Tan,Smara,Côte Atlantique par les pistes.

18 Février: BOUIZAKARNE - TAN-TAN - EL OUATIA

Franklin ayant pour vocation de faire de la piste, nous ne prendrons pas la route monotone qui relie Guelmim à Tan-Tan.

La piste traverse au départ toute une région très aride, mais tout récemment cultivée grâce à un très récent dispositif d'irrigation, encore en cours d'aménagement. Sur des dizaines de kilomètres de vastes étendues sont fraîchement labourées, ensemencées et arrosées. D'ici peu, ce paysage désertique sera tout vert. 
Il n'y a quasiment pas d'habitations, et on ne voit absolument personne. 
Nous traversons un ou deux petits villages reculés, qui semblent bien isolés, et c'est tout. 

Arrêt près d'une palmeraie, loin de tout, pour le repas de midi. 

À partir de maintenant, la piste traverse toute une région montagneuse. 
Il n'y a plus que des traces de roues de vélomoteurs, nous ne croisons personne. 
Apparemment plus aucune voiture ne passe, et nous longeons trois petits villages qui semblent abandonnés. La piste n'est pas entretenue, et devient de plus en plus mauvaise et pénible. On est fort secoué, il y a des devers.

La piste finit dans l’ oued Draa qu'elle empreinte longuement. Il y a un peu d'eau car il a plu récemment, et il faut faire attention. On est emmuré par la montagne des deux côtés sur de longs kilomètres et ça  pourrait être angoissant. La sortie se fait attendre, heureusement que nous avons sur la carte des traces qui datent un peu, mais qui nous sont précieuses pour en sortir.

Apres des heures de voyage et plus de 150 km de piste, on retrouve enfin le bitume juste avant Tan-Tan où nous arrivons à l'heure où le soleil se couche. La ville s'est dotée d'une entrée grandiose avec une belle avenue bordée de palmiers et de lampadaires majestueux. Vu l'heure, nous ne visitons rien. 

Il est temps de trouver où se poser pour la nuit. Nous continuons jusque El Ouatia ( qu'on appelle aussi Tan-Tan Plage) où nous arrivons à la nuit tombée. Ouf... Installation au camping Atlantique au bord de l'océan. 

Franklin a passé une super journée, il était dans son élément et s'est bien amusé, par contre Sylvie termine la journée avec une migraine. 
Une bonne nuit de sommeil, et demain on n'y pensera même plus !

Photos: click sur le lien :  BOUIZAKARNE - EL OUATIA


19 Février: EL OUATIA 

Notre camping placé sur la plage nous incite dès le matin à aller nous y promener. 
Nous la parcourons jusqu'au centre de la station. La mer est à marée basse et les femmes ramassent les moules et les coquillages.

Petit tour à pied jusqu'au centre, et on attend midi autour d'un jus de fruits pour aller s'attabler à une terrasse pour manger du poisson.

Après-midi en bordure de mer, pour une sieste "avec vue".

Puis nous quittons El OUATIA, ses ronds points nous rappellent que cette station n'est pas tournée que vers le tourisme, mais surtout vers la pêche. On finit par s'installer pas très loin, ayant trouvé en longeant la mer un endroit sympa pour un bivouac. 

Un pêcheur vient frapper à notre porte, il souhaite nous vendre les langoustes qu'il a pêchées. Elles sont toutes fraîches et encore bien alertes. Évidemment nous craquons... 
Voila de quoi faire un repas de fête ! Mais..., en fait, on fête quoi ?  TOUT !!!!

Photos: click sur le lien :  El Ouatia


20 Février: de EL OUATIA vers SMARA et  jusqu'aux chutes de Khaoui Naam.

Après le plein de produits frais, nous partons vers Smara, que nous désirons rejoindre non pas par la route, mais par la piste.
Nous quittons le goudron après le joli estuaire de l'oued Chbika.
La piste traverse un paysage très plat, mais pas pour autant monotone.

Nous traversons le petit hameau de ABTEIH, les biquettes à l'entrée nous rappellent que nous sommes dans une région des chèvres. On en voit paître en effet dans la nature, un peu verte, car parcourue par l'oued Chbika. Il n'y a quasiment pas d'eau, mais les terres sur son parcours sont humides, donc vertes. De rares nomades sont installés dans la région avec famille et tentes de fortune pour faire paître leurs petits troupeaux. 
René s'arrête, et offre des vêtements dont il n'a plus besoin à l'un d'eux. 

Nous sommes à l’entrée de la zone franche de la province de Smara, et le gasoil est moins cher. (80 Dhirams / Litre)
 Ici les pompes se succèdent le long de la route, au milieu de nulle part, et les contrebandiers, les seuls clients de ces pompes, viennent faire le plein de leurs bidons, cachés sous les bâches de leurs pickups.
On en profite pour faire le plein des réservoirs.

Puis, par une piste, nous prenons la direction des chutes Khaoui Naam, difficilement accessibles. 
Arrivée en fin d'après midi au site des chutes Khaoui Naam. L'oued se déverse dans un beau canyon, l'endroit est sauvage. Il y a là paraît-il, la deuxième plus haute chute d'Afrique. 
Bivouac sur place.

Photos: click sur le lien : SMARA - chutes de Khaoui Naam

21 Février: des chutes Khaoui Naam vers la côte Atlantique

Nous allons parcourir à pied ce matin l'environnement des chutes. Il n'y a pas beaucoup d'eau, par contre le canyon est assez impressionnant. 

Nous choisissons ensuite une piste vers l'océan. En fait, non, ce n'est pas une piste, mais une trace sur une carte et nous faisons du hors-piste. La topologie du terrain n'est pas monotone. Ce n'est pas toujours facile, on est pas mal secoué par endroits, mais ça passe. Et les paysages sont plutôt  grandioses.

Arrivée en fin d'après-midi sur un plateau avec vue sur l'océan, nous nous arrêtons là pour le bivouac. Grandiose.
Nous aurons même droit au coucher du soleil sur la mer.

Photos: click sur le lien : vers la côte Atlantique

samedi 17 février 2018

09- Icht à Bouizarkane

15 Février: AMTOUDI
Magnifique aurore pour commencer la journée. Nous prenons la piste jusque Fam El Hisn, puis l'asphalte jusque Amtoudi.

Ce village est célèbre pour ses vieux greniers communautaires. Il y en a deux à Amtoudi, l'agadir Aguellouy et l'agadir Id Issa, tous les deux sont perchés, pour des raisons de sécurité. L'endroit est magnifique.

 L'agadir Id Issa qui domine le village d'Amtoudi, et que nous allons visiter date du 12ième siècle. On y accède uniquement à pied, par un bon chemin de randonnée qui grimpe dans la montagne. 
Un gardien nous ouvre la porte. Il n'en reste plus qu'un. À l'époque où le grenier fonctionnait encore ils étaient quatre. Le grenier est construit autour de la montagne, entouré par un mur d'enceinte, et chaque famille du village avait une "chambre" pour y conserver ses réserves de blé, d'orge, dattes et légumes. Il y avait 75 chambres et beaucoup de ruches, une citerne alimentée par l'eau de pluie, des abreuvoirs, et même une mosquée. Car l'agadir servait aussi de refuge à la population en cas d'attaque.

Ce grenier a été restauré en 2007. L'une de chambres sert de musée, on y voit des outils et des objets qu'on y utilisait.
Depuis l'agadir on a une très belle vue sur l'ancien et le nouveau village, ainsi que sur la palmeraie. On en profite bien lors de la descente sur le sentier. Chaque famille possède dans cette palmeraie un lopin de terre qu'elle cultive. Comme dans toutes les palmeraies, l'irrigation est faite par des canaux et chaque jour des parcelles différentes sont irriguées. On y cultive le blé, l'orge, les carottes, les navets, les oignons. Y poussent aussi des amandiers, actuellement en fleurs, des palmiers dattiers, des arbres fruitiers, des arganiers.

De retour à Franklin, nous reprenons la route pour aller bivouaquer à TAGHJIJT, le village conseillé par Bernard et Annie, qui nous avaient fait découvrir le Maroc en 2009. Ils y ont "leur place" qu'ils affectionnent particulièrement. Franklin posera donc ses roues sur les traces de leur camping car. Hélas, ils ne sont pas là, on aurait bien passé la soirée avec eux autour d'une tagine.
La météo annonce de la pluie pour cette nuit et pour demain, est-il sage de bivouaquer au bord de la rivière? Tout compte fait, nous nous mettons à l'abri, sait-on jamais...

Photos: click sur le lien :  Amtoudi

16  Février: TAGHJIJT - BOUIZARKANE.
Il a plu en effet cette nuit, mais beaucoup moins que ce que la météo laissait soupçonner. L'oued Siyad est toujours à sec.
Nous flânons un peu autour de Taghjijt le matin, notamment le long de la rivière, dont les eaux ont bien creusé le lit lors de précédents épisodes pluvieux.

Arrêt à midi en cours de route dans le beau lit de cette rivière, que nous longeons. On se régale tout simplement, avec notre omelette berbère.

Nous arrivons dans l'après-midi à GUELMIM. Le contraste est total avec les contrées traversées ces derniers jours. Ici, c'est la ville, une ville qui semble dynamique, son centre animé, et son supermarché Marjane à l'entrée. Les éclairages de "Noel" ne sont pas démontés, ça surprend beaucoup dans ce décor.
Arrêt rapide pour quelques petites courses puis continuation jusque Bouizarkane afin de faire étape dans son sympathique petit camping Tinnoubga.

Ce camping est soutenu par des bénévoles français et belges afin d'encourager le jeune propriétaire, plein de bonne volonté.
L'accueil est chaleureux, on nous invite sous la tente berbère en fin d'après-midi pour nous offrir le thé.
Belles couleurs de la montagne à l'heure du coucher du soleil.

17 Février: BOUIZARKANE
Désirant soutenir à notre façon le camping, nous décidons d'y rester un jour de plus. Ce sera l'occasion de se poser, et de s'occuper de l'intendance.
L'après-midi, balade à pied jusque dans le centre de Bouizarkane pour aller acheter du pain. C'est une bonne façon de voir la vie des quartiers, et des artisans à l'œuvre. 
Photos : click sur le lien : Taghjijt-Bouizarkane

jeudi 15 février 2018

08-Icht : gravures rupestres

13 Février: région de Icht.
Nous partons à la recherche de gravures rupestres. Nous en trouvons, mais notre recherche n’est pas très fructueuse. Par contre, en cours de route, Franklin trouve un joli terrain de jeux et s'amuse !
C'est dans ce décor de western que nous nous arrêtons pour le repas de midi. L'endroit nous plaisant bien, nous y revenons en fin d'après-midi pour le bivouac du soir. 

Photos: click sur le lien : Icht 1

14 Février: à la recherche des gravures rupestres, région de Icht.
Aujourd'hui, c'est la St Valentin! 
Franklin est lui aussi à la fête! Toute la journée il fera de la piste, et parfois, il devra slalomer.
Nous consacrons la journée à une nouvelle recherche de gravures rupestres (qui dateraient d’il y a au moins 5000 ans) sur deux sites différents, éloignés de plusieurs dizaines de kilomètres. 
Le matin, des enfants habitant un hameau voisin nous aperçoivent de loin, et accourent pour nous aider. Car ce n'est pas du tout facile de les trouver. 
Poursuivant vers le second site, nous tombons sous le charme d'un endroit d'une beauté très sauvage au pied de falaises déchiquetées, ce sera le cadre de notre repas de St Valentin.
D'excellentes dattes et de délicieuses pâtisseries marocaines achetées le matin au souk de Fam EL Hisn accompagnent le petit café en fin de repas, et en font un repas de fête.
Second site de belles gravures rupestres l'après-midi, aujourd’hui nous avons été gatés. 
Retour en fin d'après-midi sur le lieu de notre repas de midi pour le bivouac. Très beau crépuscule le soir, et très belle aurore le lendemain matin.

Photos:  click sur le lien : Icht 2

lundi 12 février 2018

07-Tata à Icht

10 Février: de TATA à ICHT
Pourquoi prendre la route, alors qu'il existe une piste pour rejoindre Icht ? Et c'est même la piste du Dakar, jalonnée tout du long de ces monticules surmontés d'un cairn pour la baliser. 
La piste est agréable au début. Au détour d'un virage apparaît une petite palmeraie. Curieux, René veut s'en approcher pour regarder ce qu'on y cultive. Le propriétaire est là, et invite René à visiter son "jardin", lui expliquant l'origine de l'eau, qui s'écoule en creusant la montagne, car ici, pas de rivière dans ce paysage très aride. De petits canaux permettent d'irriguer, et par conséquent la plantation des palmiers et les cultures à l'ombre pour conserver l'humidité. Échange sympathique avec ce monsieur qui nous offre des légumes (bio) et tient à nous offrir le thé. 
Arrêt à midi dans une oasis loin de tout. L'après-midi la piste devient pénible, et on voit bien que plus aucune voiture n'y roule. Les seules empreintes sont celles de pneus de vélomoteurs ou d'ânes. En fait nous comprenons pourquoi: le fleuve a détruit le pont permettant de le traverser. Nous rejoignons Akka par une piste facile, et optons pour le bitume pour rejoindre Icht. 
Bivouac à proximité d'Icht. 

Photo : click sur le lien :  Tata à Icht

11 Février: autour de ICHT...et le village perché de TADAKOUST.
En arrivant dans la matinée à Icht, nous découvrons l'agréable camping Amerdoul à l'entrée du village. Comme c'est dimanche, c'est...resto. Celui du camping nous convient très bien, pourquoi chercher ailleurs !
L'après-midi, très jolie piste jusque Tadakoust, surprenant village perché sur un piton rocheux. 
Retour au camping en faisant une boucle par les pistes.

Photos : click sur le lien :  autour de ICHT

12 Février: ICHT.
Temps estival très agréable. Journée d'intendance et de farniente au camping. 
Après-midi, promenade dans la palmeraie d'Icht.
Encore une nuit dans ce camping.

Video : click sur le lien :  La Palmeraie d’ICHT

samedi 10 février 2018

06-Chigaga à Tata


08 Février: de CHIGAGA à FOUM ZGUID.
110 km de piste nous attendaient aujourd'hui pour rejoindre Foum Zguid. Cela nous a pris plusieurs heures. La piste est pénible , car beaucoup de cailloux. 
La météo n'a pas été au top. Des nuages, et même quelques gouttes. Au loin il pleuvait carrément sur les dunes. Nous n'avons pas traîné sur le lac Iriki pour ne pas être gênés par la boue et le soleil est revenu dans l'après-midi.
De belles surprises cependant sur la piste: des paysages variés, de grands espaces, des dunettes, des dromadaires, de jolies couleurs et une belle petite oasis.
Arrivée en fin d'après-midi à Foum Zguid, et installation au camping Khayma Park, parmi les palmiers. 

Photos: click sur le lien :  Chigaga-Foum Zguid


09 Février: de FOUM ZGUID à TATA.
D'abord le bitume, puis 110 km de pistes, principale et secondaires, à travers des paysages sauvages d'une grande beauté. On ne croise personne, et nous sommes bien tranquilles pour improviser un petit barbecue en retrait de la piste.
L'apres-midi, très beaux paysages de montagne aride. Plus loin, la piste passe par l'oued à sec et réserve de jolies surprises. Très beau canyon avant d'arriver à Timsit. 
Ne trouvant pas à nous poser à Timsit sans être assaillis par des hordes de gamins, nous poursuivons jusque Tata. C'est une très belle route, mais pénible en fin d'après-midi car le soleil est très éblouissant et on ne voit rien. Arrivée de nuit à Tata, et installation dans un camping, bondé de camping-cars. Nous n'y séjournerons pas...

Photos : Click sur le lien : Foum Zguid-Tata



 

jeudi 8 février 2018

05-Erg Chigaga

03 février: M'Hamid.
Journée d'intendance. 
Installation au camping El Kaima. Accueil et cadre très agréables, dans la palmeraie.



Et une petite vidéo de la journée précédente






04 février: de M'Hamid vers Chegaga.
On fait les pleins de victuailles et d'eau. Passage par Tagounite pour faire le plein de gasoil. Puis, direction le désert, sur des pistes vers Chigaga, mais sur les traces des parcours du M'Hamid Express
À midi, arrêt repas près d'un massif de dunes.
Paysages plus monotones l'après-midi, et piste caillouteuse, ou de la tôle ondulée. Quelques belles surprises néanmoins: un peu de vie, des étendues de roquettes, des dromadaires, des dunettes, et ça et là un puits...
Bivouac au pied de dunettes. 

Photos : Click sur le lien :  M’Hamid-Chigaga


Du 05 au 08 février: erg Chegaga
Ou ...quand le rêve devient réalité

Des journées de pur bonheur. Bonheur des paysages, de la sérénité, et de conduire Franklin dans un univers où il s'amuse.

Voir la vidéo sur Youtube :


Nous y retrouvons aussi pour un soir Yvan et Véro de New Look 4x4.
 Ils y passent la semaine, dispensant là un stage de formation à la conduite dans les dunes à un groupe de dames se préparant au très prochain Rallye des Gazelles.
Merci pour cette soirée et ce repas !

Photos Chez Naji : click sur le lien : Chez Naji

Photos stage de formation : click sur le lien :  Stage de formation



samedi 3 février 2018

04-M’Hamid 2

 M'Hamid, le rallye M'Hamid Express (2).

01 Février: autour de M'Hamid. M'Hamid Express J4
J4 du rallye. Aujourd'hui, on se fait plaisir. Le matin, nous assistons au départ des participants au rallye. 
Nous nous engageons ensuite sur les traces du M’Hamid Express et faisons une partie de leur parcours. 
René s'amuse à conduire Franklin, très satisfait de ses comportement dans les dunettes. 
Sylvie se régale des paysages. La pluie qui est tombée il y a quelques jours a fait du bien au sol, le désert est vert et fleuri (roquette), les paysages sont magnifiques, c'est un bonheur pour les yeux, et pour les dromadaires !

Photos : Click sur le lien :  M’Hamid Expess J4


02 Février: autour de M'Hamid. M'Hamid Express J5.
J5 du rallye, dernière étape et dernier jour ! Nous y consacrons la journée.
Deux départs dans la matinée pour 2 boucles, avec deux voitures côte à côte sur la ligne de départ pour ajouter un peu de piquant et de spectacle.
Ensuite le passage sous l'arche après la dernière arrivée avec remise des médailles « M’Hamid Express 2018 »
Nous sommes invités par Yvan et Véro à la soirée de la remise des prix "Chez le Pacha"
Très beau cadre pour une soirée sympathique et agréable.

Photos : Click sur le lien : M’Hamid Express J5



Nous félicitons Yvan et Véro qui ont gagné et remporté le trophée dans leur catégorie 4x4