Nous avons passé la nuit en haut des falaises, tout au bord de l'océan, il était très agité. Ce matin, nous nous levons dans la brume. L'océan gronde toujours. Ses gros rouleaux viennent s'écraser contre les falaises en faisant un vacarme puissant, le spectacle par moments est impressionnant. Nous attendons sans bouger toute la matinée que ça se dégage.
À midi nous allons manger nos huîtres comme prévu hier au restaurant Talhamar.
Mais, surprise, on est à marée haute, la vue est toute différente de hier et les petites vagues de la baie viennent s'échouer sur la terrasse du restaurant.
Nous goûtons les moules et les huîtres, fraîches, mais aussi grillées aux herbes, c'est très bon.
Après le repas, le temps se dégage. Nous longeons la baie, Sylvie est subjuguée, totalement sous le charme du paysage, et pourtant, la mer descend et la baie n'a plus cette jolie couleur bleue qu'elle aurait à marée haute. Ce serait encore beaucoup plus beau !
Nous passons au PK25, l'aire des camping-cars et kitesurfeurs. Il y a du monde, d'autant plus qu'elle est gratuite et dispose d'une vue à couper le souffle sur la baie et le spectacle des kitesurfeurs. Il y a là aussi un petit resto-bar avec terrasse et vue, il doit faire des affaires !
Les gens restent là généralement plusieurs jours, et même souvent un mois ou plus.
Nous ne nous arrêtons pas, Franklin fuit ces endroits. Il nous emmène sur les pistes, en direction des dunes claires. Les couleurs sont belles, mais tout serait tellement plus beau avec une marée haute et un beau ciel bleu.
Nous revenons sur Dakhla faire le plein de gasoil et acheter des produits frais pour quelques jours, afin de pouvoir partir dès demain matin dans le désert sur les pistes, vers la frontière mauritanienne.
Le ciel est à nouveau bleu, nous longeons en camion les belles artères de l'entrée de la ville, qui semble du coup plus attrayante que la veille.
Et nous retrouvons notre immense terrain en bordure d'océan pour un bivouac au même endroit que la veille. Demain matin, nous quittons la péninsule, nous partons, déjà...
Photos: click sur le lien : Dakhla 1
Jeudi 1er Mars: après DAKHLA, vers El Argoub.
Avant de quitter Dakhla nous allons à LASSARGA, voir le village de pêcheurs qui se trouve tout au bout de la péninsule.
C'est très calme en ce moment, ce n'est pas la saison. Les innombrables barques sont remisées sur la plage, avec les tracteurs servant à les tirer. Les pêcheurs qui sont là font l'entretien de leur matériel. Il n'y a pas grand monde au village, leurs baraques de fortune abritent leur matériel, ils sont rentrés chez eux. C'est néanmoins intéressant à visiter et nous sommes surpris par les centaines de barques bleues, toutes identiques, alignées là.
Au moment de revenir au camion, René est arrêté par un militaire qui lui dit que les photos sont interdites.
Le monsieur qui l'accompagne ne semble pas du même avis, mais le militaire prend le téléphone de René et lui efface les photos qu'il a faites.
Pas vue, pas prise, Sylvie tient discrètement son téléphone dans sa main passée dans le dos.
René est vexé, nous partons. Et cinq minutes après René réalise que sur son appareil les photos supprimées sont récupérables pendant 30 jours. Elles seront récupérées presque aussitôt...
Il faut retraverser Dakhla, les quartiers sont animés le matin avec les petits marchés. Et il faut trouver de l'eau potable, et faire le plein. Ça va nous prendre un moment, nous en trouvons finalement au Château d'Eau de la ville.
Formalités, paiement (1€ pour 1000litres !), remplissage, et nous voilà prêts pour quitter le coin et partir dans le désert.
Nous longeons la longue baie, cette fois nous avons du ciel bleu et la marée haute. De magnifiques paysages...
Nous nous arrêtons à la source chaude et sulfurée de Ai t El Kabrit dont l'eau a des vertus thérapeutiques.
Arrêt repas de midi le long de la baie. L'après-midi nous poursuivons vers le sud.
En nous rendant par la piste vers une plage de pêcheurs à proximité de EL ARGOUB, nous rencontrons un petit frère de Franklin garé là le long de la côte.
René s'en approche, et...surprise, il s'agit de Jacques, dit Jacomo, et Françoise que René connaît virtuellement de longue date via des forums 4x4 d'Internet.
Joie de la rencontre, de faire connaissance... Nous passons la fin de l'après-midi à discuter agréablement ensemble, et restons à proximité pour le bivouac.
Photos: click sur le lien : Dakhla 2
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